Comme toute source de revenus, les loyers perçus dans le cadre de la location en meublée non-professionnelle doivent être déclarés. L’investisseur doit alors choisir entre deux régimes : le régime micro-BIC et le régime réel.

Zoom sur le régime micro-BIC

Afin de bénéficier du régime micro-BIC, l’investisseur doit avoir des recettes générées par la location LMNP qui ne dépassent pas la somme plafond de 72 600 €. Si le bailleur est dans cette situation, le régime s’applique automatiquement. Bien entendu, afin de conserver le statut LMNP, les revenus doivent rester inférieurs à 23 000 € par an. En d’autres termes, le régime micro-BIC concerne automatiquement tous les investisseurs LMNP.

La personne qui achète le bien en statut LMNP pourra alors profiter d’un abattement fiscal de 50 % sur les recettes de l’appartement ou de la maison qui est mis sur le marché locatif. Cet abattement est automatique et permet de simplifier le fonctionnement fiscal.

Zoom sur le régime réel

Dans le cadre de la location meublée, le régime réel s’applique dès lors que les revenus perçus dépassent le seuil de 72 600 € par an. Le régime réel en LMNP ne concerne donc que les investisseurs qui en font expressément la demande. En effet, si les investisseurs ont des revenus qui dépassent ce seuil du régime réel, alors il perdent leur statut de loueur en meublé non-professionnel.

Quel est l’intérêt d’opter pour le régime réel ?

Le statut micro-BIC permet de bénéficier d’un abattement de 50 % sur les revenus au titre des charges. Dès lors que le montant de votre charges et frais déductibles est supérieur à 50 % de vos revenus, il est plus avantageux d’opter pour le régime réel.

Avec ce régime, l’investisseur peut déduire de ses recettes la totalité des charges liées au bien immobilier comme les intérêts d’emprunt, les frais de syndic etc…

La réduction des recettes permet de diminuer ses impôts.