Qu’il s’agisse de devenir propriétaire de sa résidence principale pour la première fois ou bien d’acquérir une résidence secondaire, ou encore d’investir dans l’immobilier locatif, il existe de multiples solutions pour financer son projet. Du crédit immobilier traditionnel au prêt à taux zéro, explications.
Hausse du nombre de résidences secondaires et locatives
Acheter un bien immobilier, appartement ou maison, peut être motivé par toute sorte de problématiques ou d’objectifs. 70 % des Français estiment d’ailleurs qu’il s’agit d’un but dans la vie même s’il est souvent source d’angoisse. Pour 35 % acheter sa résidence principale permet par ailleurs de ne pas avoir à payer un loyer tous les mois.
Une fois le logement principal acquis, de nombreux contribuables font le choix d’investir dans une résidence secondaire. On n’en dénombre d’ailleurs pas moins de 3,2 millions, soit 10 % de Français concernés, ce qui place la France en première place au rang européen. La résidence locative a également la faveur des investisseurs, son nombre ne cesse d’ailleurs de progresser. La part du locatif privé dans le parc de logements est ainsi passée de 11,6 % en 2014 à 23 % en 2020.
Les prêts aidés et conventionnés sont réservés aux résidences principales
Pour financer l’achat d’une résidence principale, d’une résidence secondaire ou d’une résidence locative, les acheteurs peuvent compter sur de nombreuses aides à l’accession. Mais attention toutefois, les dispositifs tels que le prêt à taux zéro (PTZ), le prêt accession sociale (PAS) et le prêt conventionné (PC) sont réservés à l’acquisition d’une résidence principale. Le PTZ quant à lui s’adresse uniquement aux primo-accédants, c’est-à-dire les particuliers qui n’ont pas été propriétaires de leur logement durant les deux années qui précèdent l’achat.
Le financement d’une résidence secondaire ou d’un investissement locatif repose donc essentiellement sur une épargne ou un apport personnel, et peut être soutenu par un crédit immobilier traditionnel, également qualifié de prêt amortissable. Cela signifie que l’emprunteur rembourse chaque mois une somme composée d’une part du capital, d’intérêt et d’assurance.
Le prêt amortissable s’oppose au prêt in fine, lui aussi intéressants pour les investisseurs. Il s’agit alors de ne rembourser que les intérêts et l’assurance du crédit durant les premières années ce qui libère du « reste à vivre » et donc du pouvoir d’achat pour d’autres projets. Son fonctionnement est proche de celui du prêt relais qui permet de bénéficier d’une aide financière pour acquérir un bien en attendant la vente d’un autre bien.
Enfin, rappelons que la fiscalité appliquée aux résidences principales est différente de celles des résidences secondaires et des résidences locatives. L’exonération de taxe sur la plus-value par exemple, ne concerne que les ventes de résidences principales.
LMNP et Censi-Bouvard : le financement par le levier fiscal
La loi Censi-Bouvard n’existe plus depuis le 31/12/2022. Le dispositif LMNP ne permet donc plus d’investir en résidence de service par l’intermédiaire du dispositif Censi-Bouvard.
La réduction des recettes permet de diminuer ses impôts.